
Selon une enquête effectuée par LinkedIn en 2016 et visant à connaître les tendances en recrutement en 2017¹, la plupart des équipes de recruteurs ont mentionné investir leurs budgets dans des sites d’emplois, des firmes de recrutement et des outils de recrutement.
Plus de 2 600 recruteurs ont été sondés.
Bien que les recruteurs croient tous que le programme de référencement d’employés est la principale source d’embauches de qualité, la plupart d’entre eux investissent à peine dans le développement, l’entretien, le renouvellement ou encore la communication d’un tel programme interne.
Il en est de même pour la marque employeur, nommée comme l’une des tendances les plus importantes, alors que l’investissement du budget n’est pas élevé de façon significative.
La majeure partie du budget des entreprises (1 000 employés et moins) est destinée à des tactiques plus traditionnelles, comme l’affichage d’emplois et les firmes de recrutement.
Outils de recrutement
Parmi les outils de recrutement, ceux qui demeurent les plus utilisés sont les CRM (Candidate Relationship Management), les outils de sourcing (par exemple LinkedIn et Talent Solutions), les tests psychométriques et d’autres outils de sélection, ainsi que des systèmes de gestion des candidatures permettant de simplifier la gestion et de centraliser les données (par exemple MANITOU). Pour découvrir d’autres outils innovants de recrutement, consultez l’article sur les 8 tendances en recrutement.
Si l’argent n’était pas une contrainte, à quel endroit investiraient les RH ?
Toujours selon la même étude, les répondants ont signifié que si l’argent n’était pas une contrainte, la priorité irait à des investissements dans des stratégies à long terme, comme le développement de la marque employeur et de meilleurs outils de sourcing.
L’amélioration de l’expérience-employé et la formation des recruteurs sont également ressorties dans les réponses. Il est navrant de constater que malgré les changements nombreux et l’évolution constante, particulièrement en matière de recrutement, de médias sociaux ou encore de sourcing, la formation n’est pas au cœur des priorités. Pourtant, au Québec, Emploi-Québec soutient financièrement (couvrant la plupart du temps 50 % des frais) tout projet de formation de toute entreprise de moins de 250 employés.
Vous seriez surpris de demander aux personnes responsables du recrutement dans votre réseau si elles ont obtenu plus de 4 h de formation dans la dernière année en ce qui concerne l’une de ces thématiques (essentielles pour tout recruteur aujourd’hui) :
- Le recrutement par les médias sociaux
- Le sourcing
- Les nouveaux outils technologiques de recrutement
- Les programmes de référencement et de cooptation
- L’attraction
- Le marketing RH
- Le recrutement prédictif
Quels sites d’emploi prioriser?
Puisque, dans le sondage, la première source d’investissement des budgets en RH est occupée par les sites d’emploi, il semblait approprié de vous en présenter quelques-uns.
Parmi les sites d’affichage d’emploi au Québec, il y a un mouvement continu. Des sites disparaissent et d’autres apparaissent continuellement. Certains obtiennent un succès considérable, d’autres laissent à désirer. Certains sont gratuits, d’autres payants. Certains sites sont généralistes et d’autres spécialistes.
Voici quelques sites à considérer :
- Workopolis (repensé et optimisé : affichage illimité à très bas prix : http://bit.ly/Worko50etmoins ou http://bit.ly/Worko50a200)
- Jobillico
- Neuvoo
- Réseau JobsMedia.ca : lemarche.co, tonmetier.com, comptafinance.com, emploisrh.ca, emploisti.com, lapub.ca
- Place aux jeunes en région
- TrouveUnStage.com
- Indeed
- Isarta
- Jobmire
- Kijiji
- Jobs.ca
- Espresso-jobs.com
- Sitedemploi.com
- LittleBIGJob
Sources :
¹ Sondage effectué auprès de 2 604 recruteurs d’entreprises de 1 000 employés et moins, dans 35 différents pays, https://business.linkedin.com/content/dam/me/business/en-us/talent-solutions/resources/pdfs/linkedin-small-and-mid-size-business-recruiting-trends-report_2017.pdf